• Interview en public au Pop In : Accident et Pierre Mikaïloff (15 mars 2019)

    Interview en public au Pop In. Vendredi 15 mars 2019, 21h. 

    Avec Accident et Pierre Mikaïloff

    Interview en public au Pop In : Accident et Pierre Mikaïloff (15 mars 2019)

    Baptiste Petitjean, Little John – le label : Salut à tous, et bienvenue dans le premier numéro de Pop In FM. Le bien connu Denis Quélard est à la régie, et puisque je n'ai pas sa réputation, il faut bien que je me présente : je m'appelle Baptiste Petitjean, j'anime le blog Little John's Pop Life avec ma sœur et mon frère ici présents, et je pilote le label Little John, avec l'aide de mon pote comédien Noé. Justement le label a sorti ce lundi son premier disque : il s'agit du Maxi EP intitulé Dernier Voyage, du groupe Accident, duo composé de Jérémy Monteiro, claviériste/guitariste d'Aline et de Donald Pierre, et de Laurent Maudoux, claviériste de Dondolo et des Young Michelin (ancêtre des Aline), un coucou au troisième membre, Rémi, qui les a rejoints pour la scène. Salut Laurent, salut Jérémy, et salut Rémi ! 

    Interview en public au Pop In : Accident et Pierre Mikaïloff (15 mars 2019)

    Mais aujourd'hui nous accueillons aussi pour cette première de Pop In FM Pierre Mikaïloff. Alors le problème avec Pierre, c'est qu'on pourrait faire une émission rien qu'en lisant sa bio, donc je vais être obligé de résumer : il a été le guitariste des Désaxés,excellent groupe des années 80, il a accompagné Jacno par la suite, il est également l'auteur de nombreux livres que je ne citerai pas tous, seulement les plus récents, le roman Terminus Las Vegas (Paul&Mike 2016), le très beau livre illustré Post-punk - 1978-85, avec Pierre Terrasson (Éditions Carpentier, 2015), et de nombreuses biographies ou récits biographiques (Françoise Hardy, Serge Gainsbourg, ...). Je signale aussi la présence de Dominique Pascaud ici présent, guitariste d'Alex Rossi, mais aussi en solo avec son projet Clarence Affectif, également écrivain – il a publié Figurante (Éditions de la Martinière, 2015) –, et aujourd'hui il fera quelques dessins de l'émission qui seront publiés avec la transcription de l'émission… 

    Interview en public au Pop In : Accident et Pierre Mikaïloff (15 mars 2019)

    Dessin de Dominique Pascaud

    Première question, je m'adresse à toi Pierre : hier jeudi 14 mars c'était le triste 10ème anniversaire de la mort d'Alain Bashung…

    Pierre Mikaïloff : … Oui hier soir, dans plusieurs salles de cinéma du réseau Pathé était projeté un concert d'Alain Bashung (https://www.pathelive.com/bashung-au-cinema) filmé au Bataclan lors de la tournée des grands espaces qui date du début des années 2000. Ce concert a été filmé grâce aux excellents moyens de Don Kent, un grand monsieur des films de live en France, il a fait de nombreuses émissions de télé, notamment un programme mythique, une des rares émissions de rock de la télévision française des années 70 qui s'appelait Juke-Box et qui était co-présentée par Antoine de Caunes et Jacky. Sur France 2, la télé publique donc, tous les dimanches, on pouvait voir la messe à 11 heures, et à midi le rock'n roll prenait la place avec cette émission. Et là on pouvait voir, pendant une demi-heure, des lives des Clash, de Bruce Springsteen, de Téléphone, etc., tous les groupes importants de l'époque. C'était magnifique ! Pour en revenir à ce concert de Bashung filmé au Bataclan, c'était un live somptueux, le spectacle avait été mis en scène et chorégraphié par une artiste contemporaine, Dominique Gonzalez-Foester. Même Bashung avait des moments de danse, le tout enrobé par un éclairage sublime. Je me souviens qu'à l'époque je m'étais demandé comment ils avaient pu faire tenir autant d'éléments et de musiciens sur la scène du Bataclan… Revoir ce concert sur grand écran a véritablement un effet bluffant. Ce qui est particulier avec les lives au cinéma, c'est qu'à la fin de chaque morceau tu as envie d'applaudir… Mais en fait non, c'est juste un film ! 

    Baptiste : Puisque nous sommes dans une interview croisée : Accident, vous pensez quoi du parcours de Pierre ? Vous êtes fans des Désaxés j'imagine ?

    Jérémy Monteiro : C'est intimidant, car son parcours est très impressionnant… Laurent et moi sommes fans des Désaxés, et plus globalement de cette période des années 80 qui est un peu le fondement de notre inspiration musicale. Cette scène française avait digéré à la fois ses influences anglaises et françaises, et les groupes qui la représentaient faisant des choses nouvelles. Après la vague punk, on réalisait qu'on pouvait faire autre chose que de la chanson : il était possible de faire de la pop en français, ce qui n'était pas naturel du tout. Et à titre personnel, je me souviens qu'avec Aline on avait partagé la scène de la Flèche d'Or avec les Désaxés, on avait repris le morceau « Tout ce que je veux », comme pendant toute la tournée de Regarde le Ciel, mais avec eux cette fois-ci. C'était génial, on était comme des gamins. 

    Laurent Maudoux : C'est vrai que cette période musicale des années 80 nous a fait rêver et continue de nous faire rêver. On a été imprégné par le style de groupes comme Taxi Girl, qui nous ont longtemps accompagnés dans notre manière de composer, la ligne claire, les morceaux pop… 

    Baptiste : Pierre, t'en as pensé quoi du premier effort d'Accident, le Maxi EP Dernier Voyage ?

    Pierre Mikaïloff : Premier effort et j'espère pas le dernier ! Je ne peux qu'aimer, car j'y trouve des influences communes évidentes. Et puis il y a le côté dance, que nous n'avions pas dans les Désaxés, voire un côté disco sur certains morceaux qui ne sont pas loin d'être en 120 bpm, et qui donnent spontanément envie de bouger, de danser. Il y a beaucoup d'humour aussi dans les chansons, dans les textes, je m'y retrouve complètement. L'aspect visuel est très bien traité également, les clips sont très bien réalisés, et très drôles, je parle en particulier d'« Amour, Gloire & Beauté ».

    Baptiste : Justement Pierre, dans les années 80 quelle était la place des clips ?

    Pierre Mikaïloff : Les clips étaient hyper importants déjà dans les années 80, car c'était un moyen de ne pas faire de tournée qui coûte très cher et d'être visible partout. En revanche, la réalisation d'un clip nécessitait pas mal d'argent tout de même, contrairement à aujourd'hui : à l'époque le clip était fait avec de la pellicule, il fallait une équipe technique de tournage complète. Seuls les groupes des labels importants pouvaient se payer un clip qui soit aux normes de la télévision et qui puisse être diffusé. De nos jours, on peut faire un clip avec des moyens numériques accessibles à tous, c'est beaucoup moins cher. 

    Jérémy Monteiro : Nos clips sont faits de cette manière-là d'ailleurs. Laurent travaille dans la vidéo, des copains nous aident… C'est homemade ! 

    Pierre Mikaïloff : A l'époque on essayait de trouver des arrangements pour contourner l'obstacle financier : avec les Désaxés on avait fait une sorte de troc avec un réalisateur qui nous avait demandé de faire la musique de son film, et en échange on lui avait demandé de nous tourner deux clips en 35 millimètres. Un des clips qui en avait résulté avait eu pas mal de succès, M6 en avait acheté 200 diffusions, si bien que quand le groupe était déjà séparé depuis plus de deux ans, le clip continuait de passer à la télévision au début des années 90 !

    Interview en public au Pop In : Accident et Pierre Mikaïloff (15 mars 2019)

    Baptiste : Accident, toute cette pop française des années 80, les Désaxés, mais aussi les Daho, Jacno, mais on pense aussi à Lio, à Mikado… Ça fait partie de votre équipement ou bien vous avez davantage puisé vos influences du côté de l'Angleterre et des États-Unis ? 

    Laurent Maudoux : Il y a des deux. Taxi Girl, les Visiteurs Modèles, côté scène indé française. Mais aussi la scène anglaise, les groupes de la Factory, Sarah Records : New Order,, The Wake. Concernant les États-Unis, on y puise tout de même quelques influences mais plus actuelles : Ariel Pink, pop pysché de la côte Ouest un peu perchée, John Maus ou les Pixies. C'est pour ça qu'on se retrouve bien dans l'appellation weird pop

    Jérémy Monteiro : Côté anglo-saxon, c'est vrai qu'on a beaucoup de repères du côté de la Grande-Bretagne : les Smiths, The Cure, The Kinks … et puis il y a aussi toute la chanson française : Gainsbourg, Voulzy, Yves Simon, Bachelet …  Et puis quand on écoute des groupes comme les Désaxés, on se rend compte de ce qu'ils ont puisé dans la musique anglaise et française à la fois, alors ça donne des idées, ça ouvre des perspectives. 

    Baptiste : Chez certains noms que je viens de citer, on a presque le sentiment qu'ils connaissent un retour en grâce, voire même un retour en estime pour certains, t'en penses quoi Pierre ? 

    Pierre Mikaïloff : Il y avait un grand sectarisme dans les années 80, et même encore dans les années 90 : il fallait choisir son camp. Soit tu étais pop, soit tu étais New Wave, soit gothique, soit chanson… Et quand tu étais un peu à la croisée de plusieurs catégories, comme Daho, même si lui a réussi à se frayer un chemin, cela pouvait être compliqué : Lio ou Mikado avaient été rangés dans la chanson et avaient été immédiatement ostracisés par les fans de rock. C'était ennuyeux cette posture. Quand on faisait des concerts avec les Désaxés, certains venaient nous voir après les concerts en nous disant qu'on était pourris parce qu'on passait à la télé et donc qu'on faisait de la variété, alors qu'on avait autant d'énergie qu'un groupe de rock… Ces étiquettes créaient de fausses barrières entre les gens. Il y avait autre chose : il ne fallait pas vendre ! C'était très mal vu d'avoir du succès. Ce qui faisait bien c'est qu'un groupe se sépare au bout de deux ans, après un album auto-produit ; c'était l'entrée assurée dans la légende ! C'était la mythification de la lose ! 

    Baptiste : Les Désaxés avaient malgré tout, sans renier leur identité, connu ce succès commercial non ? 

    Pierre Mikaïloff : Le label Réflexes, qui produisait entre autres les Désaxés, avait été fondé par quelqu'un qui venait de CBS, devenu Sony par la suite, Patrice Fabien, qui connaissait les majors et leur fonctionnement. Et il avait compris que les majors avaient un problème de repérage des nouveaux talents en France. Chez CBS, il essayait de produire des groupes français : il avait signé Edith Nylon, les Blessed Virgins, Shakin' Street, un 45 tours de Patrick Eudeline. Il essayait donc de faire des choses au sein de CBS, mais il a fini par se faire virer car c'étaient des disques qui ne marchaient pas assez… Alors, connaissant toutes les ficelles du métier, il a décidé de monter Réflexes, et son pari était de faire connaître le succès à tous ces groupes français de la scène indé, en réussissant à contourner les majors et à infiltrer les système, en utilisant leurs armes : il connaissait tout le monde en radio, les groupes enregistraient dans de très bons studios, le label accordait un soin tout particulier aux pochettes… Et en effet, les disques des Désaxés ont commencé à marcher, mais à un moment donné il y a eu une limite, un plafonnement. Au bout de trois ans, tout s'est écroulé car il n'y avait pas eu un tube qui aurait pu permettre à l'aventure "les Désaxés" de durer.

    Interview en public au Pop In : Accident et Pierre Mikaïloff (15 mars 2019)

    Dessin de Dominique Pascaud

    Baptiste : Les noms de groupes, Accident et les Désaxés, renvoient tous les deux à une certaine idée de la marginalité, cela correspond à votre manière de percevoir la pop indé ? 

    Jérémy Monteiro : Je n'irai pas jusqu'à la marginalité, mais la singularité sans aucun doute. 

    Pierre Mikaïloff : Il ne faut pas souhaiter rester marginal… 

    Jérémy Monteiro : Oui il n'y aucun volonté de se marginaliser dans Accident. En ce qui concerne le nom du groupe, on avait fait toute une liste, et on voulait que ça sonne bien. Et on est tombés d'accord sur Accident : un mot français, tout simple, on peut faire plein de jeu de mots. 

    Laurent Maudoux : Et il faut reconnaître qu'il n'y a pas vraiment d'accidentologie. On aurait pu dire qu'on compose par accident, par tâtonnements, avec de grandes idées créatrices… Pas du tout ! 

    Pierre Mikaïloff : Je n'étais pas à l'origine du groupe, mais je crois que le nom des Désaxés est lié au film The Misfits, qui est le dernier film de Marylin Monroe, de Montgomery Clift… des icônes du cinéma ! Et d'ailleurs, on rentrait sur scène avec la bande originale du film… Et puis le nom nous plaisait, permettait d'aller dans tous les sens, de ne pas être dans un axe clair : on aimait la chanson, on aimait le rock, le punk, la New Wave… On était désaxés !

    Interview en public au Pop In : Accident et Pierre Mikaïloff (15 mars 2019)

    Baptiste : Le morceau « Déjà Vu, Déjà Fait », espèce de ska fatigué, mélange de dub et de mélodie mélancolique (ah ce petit passage de mélodica …), c’est un peu le meilleur morceau de Gorillaz depuis des lustres non ?! Damon Albarn va être jaloux !

    Jérémy Monteiro : C'est flatteur ! On va le contacter et lui proposer des morceaux ! 

    Laurent Maudoux : Avec ce morceau, on a essayé de faire quelque chose de scandé, de très cyclique dans la composition. Cela dit cette compo est venue à Jérémy d'une manière assez hasardeuse : il avait acheté une boîte à rythmes des années 80, il s'est mis à essayer quelques rythmes, et il a trouvé celui du morceau par accident – ça y est, tout prend du sens ! –, cette touche un peu reggae, et on a voulu rendre quelque chose d'un peu extralucide, notamment dans les paroles, mais aussi comme une sorte de rédemption. 

    Baptiste : Accident, parlons un peu de votre dernier clip, celui du morceau « Amour, Gloire & Beauté », sorti ce lundi, vous tournez cette idée de particularité ou d'originalité du côté de l'humour, ça m'a fait penser au film 4 garçons pleins d'avenir

    Laurent Maudoux : Oui il y a ce type d'humour, ce clip est un pied de nez à la scène hip-hop marseillaise. Un Miami Vice à la française. On s'est beaucoup amusé à le tourner, à être sur le fil, dans les paillettes sans tomber dans le ridicule. C'est un clip décalé. 

    Baptiste : Pierre, quel regard tu portes sur la french pop telle qu'elle se développe depuis 5 ou 6 ans ? 

    Pierre Mikaïloff : Il y a beaucoup de groupes que j'aime bien, même si je ne sais pas trop où on peut les situer : Métro Verlaine, un groupe d’Évreux, pas exactement pop mais avec des influences très New Wave, Television, Roadrunners, Jonathan Richman. J'aime bien aussi L'Impératrice, sur le label bordelais Talitres, beaucoup plus festif, plus disco, plus dance… Après, il y a des artistes à cheval entre la chanson et la pop, comme Juliette Armanet ou Clara Luciani, j'aime beaucoup leurs morceaux, que j'apprécie aussi en concert. Cela dit, le problème est toujours le même pour tous ces artistes : se faire entendre. Il ne s'agit pas seulement de faire un EP. Pour promouvoir un artiste aujourd'hui, il faut un album. C'est sur un album qu'un artiste peut vraiment s'exprimer, c'est grâce à un album bien produit qu'on peut organiser une tournée, être mieux diffusé en radio. Il faut passer le cap de l'EP. C'est là que se situe la question de la survie du milieu indépendant : la visibilité, la capacité de promotion. 

    Jérémy Monteiro : Je trouve ça plutôt bien, les nouvelles générations se décomplexent, on sort du carcan de la tradition, de la chanson … j'aime bien certains morceaux de Vald et j'ai eu un coup de cœur sur l'album de Chaton « Possible ».

    Laurent Maudoux : On partage beaucoup d'influences avec des groupes de cette scène. Mais aussi des univers différent comme Rouge Gorge, Bruno Coeurvert ou Papooz, à la fois pop et très référencé. 

    Jérémy Monteiro : Concernant le support, EP ou LP, c'est avant tout la cohésion de ce qu'on voulait y mettre qui nous a poussés à choisir l'EP, ou plutôt le Maxi EP, puisque le disque est un 33 tours qui compte 6 titres, un peu moins de 25 minutes de musique… On avait une quinzaine de démos, dont 6 qui se tenaient bien. On est sur un mini LP en fait avec Dernier Voyage

    Laurent Maudoux : On a préféré se concentrer sur 6 morceaux, plutôt que d'en ajouter d'autres qui ne sont pas dans la même veine, qui ne correspondent pas non plus au même moment de composition et d'écriture.

    Interview en public au Pop In : Accident et Pierre Mikaïloff (15 mars 2019)

    Baptiste : Je vais me transformer en Thierry Ardisson, on va terminer comme aux meilleures heures de Tout le monde en parle. Interview « Dernier Coup ». Dernier coup de poing ? 

    Accident : On a failli en mettre un à un contrôleur Oui Go qui nous a fait payer un supplément bagage de 20 euros. On était colère. Mais on est gentils, donc on n'a rien fait. 

    Pierre Mikaïloff : Ça fait très longtemps car je suis non violent : c'était en 4-ème. Je ne me souviens plus de la raison, mais je devais être très énervé pour en arriver là ! 

    Baptiste : Dernier coup de cœur ?

    Accident : Le sandwich américain de la brasserie Barbès, un sandwich au bœuf de Galice, à la sauce samouraï. Un délice. Génial.

    Pierre Mikaïloff : La semaine dernière j’étais à Arles, et figurez-vous qu'on continue d'y fumer dans les bars. C'est mon coup de cœur, les bars d'Arles.

    Baptiste : On va déménager… Dernier coup de rouge ?

    Accident : Hier soir avec toi… 

    Pierre Mikaïloff :  J'ai retrouvé une bouteille de Bordeaux chez moi, que je devais absolument boire car elle était de 2009, c'était maintenant ou jamais. Elle était très bonne. Je l'ai bue tout seul, j'ai un peu honte ! 

    Baptiste : Dernier coup de bluff ?

    Accident : Essayer de prendre un train Oui Go avec une guitare mais sans le supplément bagage.

    Pierre Mikaïloff : Dans mon métier on bluffe tout le temps. On prétend toujours savoir faire des choses qu'on ne sait pas faire, c'est seulement au pied du mur que tu te rends compte que tu es capable de les faire… 

    Baptiste : Dernier coup de soleil ?

    Accident : Juste avant d'arriver à Paris, on est du Sud… 

    Pierre Mikaïloff : Cela remonte au mois de juillet, c'est très loin… 

    Baptiste : Dernier coup de bol ?

    Accident : On nous a prêté un appartement cette semaine, le frigo était plein… Super. 

    Pierre Mikaïloff : Parfois il arrive des choses inattendues. Là il s'agit de l'opportunité que j'ai eu de faire des documentaires radio autour d'Alain Bashung à la demande d’Universal. 

    Baptiste : Pierre et Accident, vous êtes mes deux coups de cœur du moment, mais aussi depuis longtemps, et pour pas mal de temps encore… Et voilà, Pop In FM, première émission, c'est fini.

     

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