• La communauté pop indé : interview du Pop In (26 mars 2014)

    Interview de Denis QUELARD, du Pop In.
    Le 26 mars 2014 - Pop In (105 Rue Amelot - 75011 Paris)
    Par Baptiste et Gérald PETITJEAN.

    La communauté pop indé : interview du Pop In (26 mars 2014)


    Depuis maintenant 17 ans, on peut écouter au Pop In toute la musique qu'on aime (et ce n'est pas du Johnny ...), rencontrer d'autres passionnés de pop, discuter autour d'un ou plusieurs verres. Dans la cave du Pop In, des concerts (gratuits) sont organisés presque tous les soirs : vous pourrez y voir des groupes débutants, dont certains feront bientôt parler d'eux, et, si vous avez un peu de chance, des grands noms de la pop. Le Pop In, c'est aussi un label (Pop In Records), qui édite régulièrement un 45 tours vinyle, avec, en face A, un inédit d'un groupe créé spécialement et, en face B, une reprise. Bref le Pop In est un lieu mythique et fédérateur de la communauté Pop Indé. Nous avons donc rencontré Denis Quélard, un des fondateurs, afin d'en savoir plus l'histoire du Pop In et sur son formidable rôle de tremplin.

    Petite anecdote : en arrivant au Pop In, nous avons pu vérifier par nous-mêmes que bière et pop sont intimement liées puisque Denis était en pleine réparation des tireuses à bière !

    La communauté pop indé : interview du Pop In (26 mars 2014)

    Baptiste & Gérald : Denis, peux-tu nous parler de l'aventure Pop In ? Comment est-ce que cela a commencé ?
    Denis : Avec mes deux associés, Marc et Florence ; nous étions copains depuis longtemps. Moi, je travaillais dans la banque, c'était un boulot hyper chiant. Et puis, un jour, des collègues m'ont dit qu'une nouvelle fille allait arriver dans le service et qu'elle devrait me plaire, car ils savaient que j'étais un peu rock’n’roll, que je n'étais pas trop dans le style JP Morgan et Place Vendôme. Et effectivement, cette fille arrive, avec des cheveux longs mais complètement rasés autour : c'était Florence, elle était fan de Siouxsie et de Cure. On est devenus potes assez rapidement et on est allés à plein de concerts ensemble. Lors d'un concert à la Loco (maintenant la Machine du Moulin Rouge), on a rencontré Marc qui avait une magnifique coupe au bol à la Oasis. Puis Florence et Marc sont sortis ensemble et ont eu deux enfants. Voilà ! A l'époque, on a fait tous les concerts de britpop : Blur, Oasis, Lush, Pulp, Ride, etc. Et après chaque concert, à chaque fois, on voulait aller boire un verre et on se disait qu'il n'y avait pas un bar à Paris dans lequel tu pouvais écouter ce genre de musique. C'est comme cela que l'idée d'ouvrir un bar a germé. Puis de mon côté, j'en ai eu marre de la banque, ils étaient en train de virer des tas de gens … Alors on s'est dit que c'était le moment de se lancer.

    B&G : C'était en quelle année ?
    D: On a ouvert en mai 1997. L'aventure a été un peu compliquée. On a acheté une licence IV avant d'avoir le lieu. C'est complètement atypique, normalement on ne fait jamais ça. Et on a trouvé le local du Pop In, qui était une ancienne agence d'intérim. Franchement, ça ne ressemblait à rien : quand on a commencé les travaux, certaines personnes pensaient qu'on allait ouvrir une pizzeria ! D'autres nous disaient que ça ne marcherait jamais. On a fait tous les travaux nous-mêmes, de décembre 1996 à mai 1997 : ça a été assez long car on était loin d'être des experts en bricolage. Il y avait aussi toute l'isolation à faire et on a pris un spécialiste pour cela. L'anecdote drôle à ce sujet, c'est que l'isolation a été faite par un gars qui avait un studio de répèt’ ; avec l'argent qu'il a gagné en faisant l'isolation dans des bars, il a produit une artiste qu'il nous décrivait comme géniale. Nous avons donc indirectement contribué aux débuts de … Lââm ! Ensuite, encore une anecdote assez drôle, c'est par mon coiffeur, qui connaissait un journaliste de Magic et qui savait que je faisais beaucoup de concerts, que nous avons rencontré toute la bande de Magic. C'était un journal que nous aimions beaucoup et qui était très important, avec les Inrocks, à l'époque où les Inrocks parlaient encore de musique. En août 1997, à la Route du Rock, tout ce petit milieu qui gravitait autour de Magic a commencé à propager la nouvelle concernant l'ouverture d'un bar pop à Paris. Ils ont tous débarqué ici, Robert Alves a commencé ses DJ sets chez nous, et ça a fait boule de neige. Ensuite, avant que notre bar tourne vraiment, il a fallu environ un an.

    La communauté pop indé : interview du Pop In (26 mars 2014)

    L'autre élément très important a été la création, en même temps que notre bar et sans qu'on les connaisse, d'une association qui s'appelle « les Pop In Gays ». En gros leur message, c'était : "on est pédés, mais on en a marre d'être assimilés à Mylène Farmer ; nous on écoute de la pop anglaise et on est fans des Smiths !". Je crois que leur nom venait d'un jeu de mot autour du mot anglais « popinjay » qui veut dire freluquet. Ils sont venus nous voir fin 97 : on trouvait marrant de s'appeler presque de la même manière. Du coup, tous les jeudis, on s'est mis à organiser les soirées « Pop In Gays ». Très vite, leurs soirées ont été blindées de monde. Ils ont aussi organisé des festivals et ils animent un site internet assez pointu en indie pop. Au bout de sept ou huit ans, il y avait trop de monde qui venait à leurs soirées et ils sont partis organiser leurs soirées dans d'autres endroits. On est toujours très copains avec eux. Toujours au rayon anecdotes, les Pop In Gays ont participé à un clip de Pete Shelley, l'ex Buzzcocks, qui était d'ailleurs assis pile où je suis assis en ce moment [ndlr, le petit canapé en cuir marron à l’étage, à côté de l’escalier]. J'étais fan des Buzzcocks et c'était marrant de voir cette légende du punk qui ressemblait à une vieille grand-mère et qui disait « Darling » à tout le monde.

    G: Je me souviens que l'ouverture du Pop In avait été très importante dans la communauté pop indé, y compris en Province. Il y avait même eu un petit article dans un numéro de Magic. On en avait aussitôt parlé avec un copain (Philou), qui était étudiant à Paris. Et j'étais venu exprès de Clermont-Ferrand, où je faisais mes études, pour qu'on aille ensemble au Pop In.
    D: L'équipe de Magic (Christophe Basterra, Nicolas Plommée, ...) a été très importante. Ils ont ramené des musiciens avec qui ils traînaient. Concernant la Province, c'est vrai que l'ouverture du Pop In avait été un petit événement. D'ailleurs, encore aujourd'hui, il y a un gars en Auvergne, qui nous envoie régulièrement des courriers écrits à la main : en janvier, il nous a envoyé une carte de vœux dans laquelle il nous demande quand le prochain disque « Pop In Records » va sortir. Et on ne l'a jamais vu, on ne sait pas s'il a 17 ans ou 40 ans.

    B&G : En 17 ans, comment ont évolué les choses pour la programmation musicale ? Est-ce que vous avez une ligne directrice ? Est-ce que c'est la découverte permanente ?
    D: Au départ, on passait vraiment de la pop : les Beatles, les Stones (mais plus les Beatles que les Stones), les Kinks, Blondie, Bryan Ferry, … Et bien sûr toute la vague britpop, qui était de la pop 60's retravaillée. Ensuite, les choses ont évolué : on s'est mis à l'électro, qui n’existait pas du tout en 1997. Au début du Pop In, pour les concerts, on ne faisait jamais jouer de groupes qui chantaient en français. Jusqu'en 2000 – 2005, tous les gens qui chantaient en français faisaient de la variété et pas de la pop, alors que, depuis quelques années, il y a un vrai renouveau de la pop chantée en français, qui est vraiment excitant, avec des jeunes gens modernes très influencés par les 60's et les années 80. Et j'en avais marre de programmer des groupes qui chantaient très mal en anglais et qui au final ne ressemblaient à rien. D'ailleurs, dans la programmation des concerts, il y a 40% de groupes qui viennent de l'étranger.

    B&G : Comment ça se passe pour contacter ces groupes ?
    D: En fait, ce sont eux qui me contactent. C'est un enfer car je reçois vingt à trente demandes par jour ; si je ne regarde pas ma messagerie pendant cinq jours, je me retrouve avec 250 mails à dépiler … Et je précise que je réponds à presque tout le monde. C'est un gros boulot ! Parfois, c'est très déprimant quand tu n'entends que des trucs de merde pendant une semaine. Mais il y a aussi des moments géniaux quand tu tombes sur cinq pépites dans la même journée.

    B&G : Est-ce qu'il y a des groupes qui n'étaient pas connus quand ils sont passés au Pop In et qui, depuis, ont percé ?
    D: Herman Düne. Ils sont venus au tout début du Pop In. C'était assez drôle car c'était un peu les folkeux de Herman Düne contre les popeux de Magic. Et cinq ou six ans après, Robert Alves de Magic a demandé à David, le guitariste-chanteur de Herman Düne, de faire un DJ set en ping pong. Ca résume bien les mélanges musicaux du Pop In : pop, folk, électro. Et Néman, le batteur de Herman Düne a monté le projet Zombie Zombie avec Etienne Jaumet, un truc complètement électro. Bref, des gens qui venaient d'univers différents se sont lancés dans des projets en commun et ça partait dans tous les sens.

    B: Il y a aussi Lilly Wood and the Prick ?
    D: Oui, ils nous ont d'ailleurs remerciés aux Victoires de la Musique. Je connaissais Benjamin [Cotto], qui venait souvent au Pop In. Je savais qu'il faisait de la musique ; il m'avait dit qu'il voulait monter un groupe et qu'il cherchait une chanteuse. Nili était ici et ils ont commencé à parler. Six mois après, Lilly Wood and the Prick était lancé.

    B&G : Leo (Bear Creek) des Pirouettes nous a aussi parlé du Pop In.
    D: Oui, il est venu très tôt voir assister à des concerts ici. Il avait 14 ans.

    B&G: Est-ce que d'autres stars, comme Pete Shelley dont on a parlé précédemment, sont venues au Pop In ?
    D: Des giga grosses stars internationales ! Le plus gros événement people qu'on ait eu, c'est à l'occasion de l'after show d'un défilé d'Hedi Slimane. Je connaissais Etienne Daho depuis l'époque où j'étais étudiant à Rennes et il venait au Pop In avec des copains, dont Hedi Slimane. Il était un peu en observation ici, il regardait comment les gens étaient lookés. C'est quelqu’un qui ne parlait pas beaucoup: il a dû venir ici pendant cinq mois sans dire un mot, juste en prenant un Perrier, et je pense qu'il trouvait des idées pour ses collections. Etienne m'a présenté Hedi. Un jour, il m'a demandé s'il pouvait faire l'after show de son premier ou deuxième défilé pour Dior. Le défilé devait avoir lieu un lundi et on a ouvert exceptionnellement [le Pop In était à l’époque fermé le lundi]. Deux semaines avant, un attaché de presse était venu nous voir, pour savoir si les invités un peu connus pourraient arriver par un autre accès que l'entrée principale. Et quand on a vu les gens « un peu » connus, on a halluciné. Il y avait Karl Lagerfeld : l'attaché de presse nous avait aussi demandé de prévoir du Pepsi Max et on savait que, dans le monde de la mode, à part Karl Lagerfeld, personne ne buvait du Pepsi Max. A l'époque, les bars étaient fumeurs et ici c'était un enfer de fumée. On pensait que Karl Lagerfeld ne tiendrait pas trente secondes. Finalement, il est resté et a dansé dans la cave [là où ont lieu les DJ sets et les concerts]. Il y avait aussi Sandra Bullock, Hugh Grant, Malcolm McLaren, Alain Chamfort, Neil Tennant des Pet Shop Boys. Etienne Daho bien sûr, Dani. Elle ne buvait que du vin rouge et avait les lèvres violettes. Elle ne voulait pas que je vide les cendriers car elle trouvait ça génial quand ils débordaient de mégots et de cendre. Et en allant ramasser des verres, je suis tombé nez-à-nez avec Elton John. Là, je me suis dit, on peut mourir tranquilles, on a vu Elton John au Pop In.

    La communauté pop indé : interview du Pop In (26 mars 2014)

    Au début du Pop In, Nicolas Sirkis d'Indochine venait beaucoup; il était d'ailleurs présent à la soirée pour fêter les deux ans du Pop In. Avec ses verres de Coca car il ne boit jamais d'alcool ! Il y a dix ans environ, Daniel Darc venait assez souvent ; il était malheureusement défoncé et un peu en mode clochard. La première fois qu'il est venu, je ne l’avais pas reconnu car j'avais toujours en tête le beau gosse de la période Taxi Girl. Son cocktail fétiche était composé d'une dose de pastis et d'une dose de cassis, et surtout sans eau et sans glaçon. Je me souviens qu'il avait une passion pour la photo et il restait deux heures à démonter des appareils pièce par pièce puis à essayer de les remonter. Il finissait par tout remettre en miettes dans un sac plastique. Parmi les groupes pop connus qui sont venus au Pop In, il y a les gens de Sigur Rós, d'Of Montreal, de Nada Surf, Laetitia Sadier de Sterelolab, Jay Mascis de Dinosaur Jr., Kid Loco, Adam Green, Emilie Simon. Saint Etienne et Sarah Cracknell aussi, qui étaient venus avec Etienne Daho après un concert au Café de la Danse. Muriel Moreno de Niagara avait fait un DJ set avec les Pop In Gays ; je crois que c'était en 1999.

    G: En 1999 aussi, je crois que les frères Gallagher sont passés au Pop In.
    D: En fait, ils jouaient au Bataclan et leur attachée de presse cherchait un endroit pour faire des interviews télés. Ils avaient retenu le Pop In car il y a plusieurs salles et que leurs décorations sont très différentes. Chaque télé pouvait ainsi dire qu'elle avait une interview exclusive à cause des fonds différents. Ça s'est passé l'après-midi vers 15h. A l'époque, on ouvrait à 17h30. Un copain est passé en vélo dans la rue Amelot et a vu les Gallagher marcher. Il a appelé d'autres copains en leur disant : « Les Oasis sont au Pop In ! ». Et une demi-heure plus tard, il y avait trente personnes devant le Pop In, dont un mec qui avait dessiné un portrait de Liam Gallagher, hyper mal fait, et lui a demandé de le signer. Ça, c'était très drôle. En revanche, les Gallagher n'étaient pas cools et pas sympas du tout, voire vraiment cons.

    B&G : Tu nous disais précédemment que beaucoup de groupes qui jouent au Pop In sont étrangers ? Est-ce que le Pop In est connu à l'étranger ?
    Suite à l'after show d'Hedi Slimane, il y a eu des pages dans des magazines de mode japonais, par exemple avec des photos où on voit une table vue de dessus avec des cendriers qui débordent de clopes, et juste une chaussure … Il y a eu beaucoup d'articles en Suède. Des étudiantes ERASMUS sont venues il y assez longtemps et la déco leur a fait penser à des bars de Stockholm, et le mot s'est passé en Suède. Les autres pays nordiques ont suivi. J'ai d'ailleurs un bon contact avec un groupe finlandais qui s'appelle Le Corps Mince de Françoise, qui a joué au Pop In. Du coup, d'autres groupes finlandais sont venus ici : Kiki Pau par exemple.

    Il y a eu aussi beaucoup de trucs avec la scène pop espagnole, notamment grâce à Christophe Basterra qui adore cette musique. Des groupes comme Astrud ont joué au Pop In. Et il y a eu des concerts de groupes de la scène travelo espagnole. La Prohibida, un travelo hyper connu en Espagne, et La Terremoto de Alcorcón, qui a eu un méga tube en Espagne, ont fait un concert ici. La Terremoto, c'est complètement fou ! C'est une grosse femme qui ressemble à un travelo sauf que c'est une  vraie femme, et elle chante avec des gars barbus mais qui sont maquillés et déguisés en femmes. Elle a fait une reprise hilarante de la chanson Hung Up de Madonna.

    B&G : Quels sont les concerts mémorables qui ont eu lieu au Pop In ? Y-a-t-il des groupes emblématiques qui ont joué ici ?
    D: Les Frank and Walters, un groupe que j'adorais, ont joué au Pop In en février 2009 . J'étais fou de joie. Je les avais rencontrés grâce à un copain irlandais à Cork.

    Il y a eu un concert de Lloyd Cole le 22 novembre 2010. Je suis encore dégoûté parce que je n'étais pas là. J'étais allé voir The Pains Of Being Pure At Heart au Glazart et un copain m'appelle à 19h30 environ : « Salut. Lloyd Cole est à Paris. Il souhaiterait jouer au Pop In. C'est possible ? ». Bien sûr, je lui réponds que c'est OK et j'apprends qu'il débarque dans trente minutes. J'ai prévenu Florence qui travaillait ce soir-là. Et il a joué devant trente-cinq personnes. On m'a raconté qu'il a évidemment fini avec Forest Fire et que tout le monde pleurait, que c'était magnifique. Je n'ai vu que les deux ou trois vidéos tournées pendant le concert.

    Dans les autres concerts marquants, il y eu Spain en mai 2012. C'était magique, leur son était pur et propre. Et en plus, ils sont adorables. Belle rencontre et beau concert !

    B&G : Pour toi, quelle est la place du Pop In dans l'univers pop indé. Vous vous voyez comme un découvreur de talents, comme un tremplin pour les groupes qui démarrent ?
    D: Clairement. Je ne veux pas faire mon fiérot mais la plupart des groupes qui jouent aujourd'hui à la Maroquinerie, au Nouveau Casino, etc, ils ont fait leur premier concert ici il y un an, deux ans, trois ans, … Lescop par exemple a joué la première fois au Pop In le 14 novembre 2011 ; et il a refait une date ici à la fin de sa grosse tournée en avril 2013.

    Toute la bande du label Kütu Folk de Clermont-Ferrand est passée ici : The Delano Orchestra, Niandra Lades, Garciaphone, ... Et un  petit nouveau prometteur : Jolakkotür. La bande de Bordeaux avec les Kid Bombardos. Le batteur avait d'ailleurs quatorze ans quand ils ont fait leur premier concert ici en octobre 2007 ; ils étaient venus avec leurs parents.

    Aline a aussi joué ici en novembre 2010. A l'époque, ils s'appelaient Young Michelin et ils portaient des pulls rayés de toutes les couleurs.

    La semaine dernière, il y a eu Bright Light Bright Light, un groupe créé par un gars, Rod Thomas, qui faisait du folk et est passé à l'électro gay, qui a sorti récemment un duo avec Elton John, qui a fait des premières parties des Scissor Sisters. Il a invité une américaine Beth Hirsch à chanter avec lui au Pop In. Elle a fait toutes les voix féminines sur l'album d'Air Moon Safari.

    Toute la bande de KIM avait organisé une soirée Craignos Cabaret, avec des faux artistes : Béton Plastique (un faux groupe de banlieue), Jean-Pierre Fromage, Maximum Cagole, ...

    B&G : La programmation te prend apparemment beaucoup de temps. Tu t'en occupes tout seul ?
    D: Oui je m'en occupe tout seul. Jusqu'à il y a deux ans, Nico alias GTM m'aidait beaucoup car il avait pas mal de contacts avec les scènes musicales. Il s'occupe encore de Pop In Records et surtout du Festival Yeah ! qu’il a monté l’année dernière avec Laurent Garnier. Au niveau du planning, il faut être très organisé.

    B&G : Actuellement, quels sont les artistes français que tu apprécies particulièrement ?
    D: Wilfried (Wilfried Paris), O (Olivier Marguerit), Petit Fantôme, les Pirouettes, Moodoïd, Destin, Garçon d'Argent, La Femme, Orval Carlos Sibelius. Et le dernier album d'Etienne Daho est sublime.


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